Issue de la prestigieuse école française du violoncelle, Martine BAILLY a eu la chance de se former auprès de Paul Tortelier au Conservatoire National Supérieur de Paris. Martine Bailly obtient un premier prix de violoncelle à l’unanimité du jury en 1967. Cette même année, elle remporte aussi un premier prix de musique de chambre dans la classe de Maurice Crut, et se perfectionne avec Joseph Calvet en quatuor, avec lequel elle donne de nombreux concerts dans divers pays d’Europe.
Martine Bailly se produit au sein de plusieurs formations de chambre ou en soliste dans de nombreux pays d’Europe, d’Amérique, au Japon, au Mexique, en Russie.
Elle passe ensuite deux années aux Etats-Unis à l’Université de Yale où elle se perfectionne auprès d’Aldo Parisot, de Janos Starker et de Pierre Fournier. A son retour en France, Martine Bailly développe une activité de musique contemporaine, notamment avec l’Ensemble Intercontemporain et l’Ensemble 2E2M. Puis elle intègre l’orchestre de l’Opéra de Paris en 1979, où elle a passé 26 ans au poste de supersoliste, premier violoncelle solo.
Elle a été sollicitée par Jérôme Robbins pour interpréter avec Manuel Legris les suites pour violoncelle seul de Bach, lors de la création française du ballet A Suite of Dances au Palais Garnier, puis à Munich, Hambourg, Monte-Carlo. On l’a particulièrement remarquée lors de l’interprétation sur scène du solo du 2ème acte de La femme sans ombre, de Richard Strauss, dans la production dirigée par Bob Wilson, ainsi que dans l’Ode à Napoléon, d’Arnold Schoenberg, également sur la scène du Palais Garnier.
En novembre 2009, Martine Bailly a créé à Copernic le Crépuscule du Kol Nidré de Graciane Finzi. En avril 2011, elle a été invitée à donner 2 concerts et des master classes lors du Festival International de Violoncelle d’Adélaïde (Australie). Elle a également donné des master classes dans d’autres festivals, en Europe et en Israël.
Passionnée par l’enseignement, notamment pour les jeunes violoncellistes, Martine Bailly se produit régulièrement en concert, en particulier avec Jean-François Zygel.